Ammar Alain et Ojeda Susana, Che Guevara la foi du guerrier
ERNESTO CHE GUEVARA, LA FOI DU GUERRIER
Paris, TF1-Paris Match, 1997. In-4°, 124 pages.
Il est mort criblé de balles dans l'école d'un petit village de Bolivie en 1967, il y a trente ans, le visage tuméfié, les
Alain AMMAR - Susana OJEDA
ERNESTO CHE GUEVARA, LA FOI DU GUERRIER
Paris, TF1-Paris Match, 1997. In-4°, 124 pages.
Il est mort criblé de balles dans l'école d'un petit village de Bolivie en 1967, il y a trente ans, le visage tuméfié, les yeux ouverts, les pieds écorchés comme un Christ moderne venu chercher dans cette jungle hostile et misérable un signe d'éternité. Parce qu'il était beau, jeune, intègre jusqu'à la mort, idéaliste et plein d'humour, il incarne l'espoir pour tous ceux qui ne se résignent pas. Il ne fut pas seulement le combattant illustre d'une révolution à part, il fut surtout un acteur romantique de l'histoire de l'humanité. Il portait un béret fiché d'une étoile, il aurait pu être ceint d'une écharpe tricolore ou d'un bicorne... C'était une star, mais une star positive préférant, malgré lui, la silhouette de Jésus à celle de James Dean ; ainsi l'éclat de sa foi en l'homme est parvenu jusqu'à nous, redonnant de la dignité au quotidien Homme toujours courtisé par les femmes, jalousé par ses compagnons, adulé et trahi, aimé et exploité : ainsi fut Che, l'image contemporaine de la passion et l'exemple, à trente- neuf ans, d'une vie accomplie.