JP Turbergue , La Fayette nous voilà

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Jean-Pierre TUBERGUE

LA FAYETTE NOUS VOILA !

LES AMERICAINS DANS LA GRANDE GUERRE

Préface du Président de la République

Etude (relié). Paru en 10/2008

Les Poilus les attendaient avec impatience… Aussi, lorsque les États-Unis déclare
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Jean-Pierre TUBERGUE

LA FAYETTE NOUS VOILA !

LES AMERICAINS DANS LA GRANDE GUERRE

Préface du Président de la République

Etude (relié). Paru en 10/2008

Les Poilus les attendaient avec impatience… Aussi, lorsque les États-Unis déclarent la guerre à l’Allemagne et à l’Autriche, en avril 1917, un immense soulagement court dans les tranchées. L’arrivée des soldats américains sur le front fera-t-elle basculer le sort des armes en faveur des Alliés ? Elle va en tout cas y contribuer. Mais il faudra encore attendre une bonne année avant que les boys du général Pershing ne donnent, en 1918, toute la mesure de leur valeur, au bois Belleau en juin, à Saint-Mihiel puis dans l’Argonne en septembre. Le bilan de leur engagement aux côtés des Alliés force le respect : aujourd’hui, plus de 30 000 soldats américains reposent dans les cimetières militaires de France, à quoi il faut ajouter le chiffre de près de 4 000 disparus ! Le moindre des devoirs, quatre-vingt-dix ans après, était bien de leur rendre hommage. C’est leur histoire, finalement très mal connue des Français, que raconte La Fayette nous voilà par le texte et par l’image. Plus de 2 000 illustrations d’une qualité technique exceptionnelle, fruit de longues recherches effectuées notamment dans les archives américaines, la font revivre par le menu, avec un soin tout particulier porté à la vie quotidienne de ces jeunes gens venus de Brooklyn ou du Texas au nom d’une certaine idée de la démocratie et de la liberté. Mais, par-delà les batailles où ils s’illustrèrent et que le cinéma américain a célébrées dès le lendemain de l’Armistice, ce livre véritablement monumental retrace les étapes de l’entrée en guerre d’une nation longtemps indifférente aux malheurs de l’Europe. Il souligne le rôle décisif du président Wilson et montre comment ce dernier a réussi à convaincre ses compatriotes : à cet égard, La Fayette nous voilà ! donnera au lecteur une vision tout à fait originale et vivante de ce qu’était cette Amérique que l’on ne connaissait guère, en Europe, que par les exploits de Buffalo Bill, mais qui, en réalité, était déjà devenue la première puissance industrielle du monde. Les conséquences de l’engagement des États-Unis seront considérables : sur les ruines d’une Europe ravagée et ruinée par la guerre, les Américains vont s’imposer comme la «superpuissance» par excellence, et leur poids va se faire lourdement sentir dès les négociations qui aboutiront au Traité de Versailles, le 28 juin 1919. C’est aussi de cela dont le lecteur prendra pleinement conscience avec La Fayette nous voilà ! : tous les tenants et aboutissants de l’arrivée des boys y sont abordés, avec une hauteur de vue nourrie par un souci constant de précision du détail. Par là même, le livre éclaire bien des aspects de l’actualité géopolitique la plus immédiate. Connaître le passé pour comprendre le présent, la formule classique trouve ici sa pleine justification ! Il y a enfin autre chose, et c’est enfin le «bonus» offert par La Fayette nous voilà. En effet, cette page de l’histoire américaine est aussi un moment clé de l’histoire de la civilisation française, qui aura été à jamais marquée par l’empreinte de ces hommes qui stupéfièrent par leur modernité un vieux pays encore ancré dans ses traditions et habitudes séculaires. Comme en témoignent de très nombreuses photographies, leurs uniformes fonctionnels, leur nourriture industrielle, leurs rythmes musicaux, tout annonçait chez eux ce que serait le XXe siècle, et c’est bien ce qui a fasciné les Françaises et les Français.